Docteur en sciences de l’éducation, mon sujet de thèse a porté sur l’histoire des chantiers internationaux de jeunes volontaires en France (des origines à aujourd’hui). Après un mémoire de DEA en histoire à l’université Paris-1 portant sur les différentes formes de volontariat civil (consultable ici), j’ai fait le choix de resserrer mon objet d’étude aux chantiers de travail volontaire. Je m’intéresse à deux questions :

• la place des jeunes dans des organisations de jeunesse : expression, gouvernance, poids dans les orientations du projet associatif…
• l’expérience chantier : selon les organisations et les périodes, l’accent est en effet mis sur la dimension éducative (le chantier comme moyen) ou sur la dimension de service (le chantier comme finalité)

Je m’intéresse plus globalement au volontariat en tant qu’expérience d’engagement spécifique et distincte du bénévolat.

Je mène ces recherches en parallèle de mon métier de conseiller d’éducation populaire et de jeunesse (CEPJ, agent du ministère chargé de la Jeunesse), que j’exerce au sein d’un service déconcentré (Direction départementale de la cohésion sociale d’Indre-et-Loire).

Je suis par ailleurs membre du Comité d’histoire des ministères chargés de la Jeunesse et des Sports.

J’ai soutenu ma thèse de doctorat à l’université de Paris 8 le 14 janvier 2020. Mon jury de thèse était composée de Valérie Becquet, Laurent Besse, Mathias Gardet (directeur), Françoise Laot, Francis Lebon et Sébastien Pesce.